Dracy les Couches est une commune rurale de Saône et Loire, d’une superficie de 827 hectares dont 35 sont en vignes,et le reste en bois, prés et terres. Blottie au creux d’un vallon de vignes et d’élevages, le village est à moins de 3 km de Couches. Entre les deux communes passe la grande voie romaine, la voie Agrippa, qui reliait dans l’antiquité Marseille à Boulogne-sur-Mer. Le village recèle des maisons de vignerons qui ont gardé leur authenticité avec leurs auvents et entrées de caves.
Entre Dracy et St Maurice passe la grande voie romaine, la voie Agrippa, qui reliait dans l’antiquité, Marseille à Boulogne sur Mer. Durant l’ancien régime, avant la révolution de 1789, Dracy les Couches et Saint Maurice les Couches faisaient partie intégrante de la Paroisse de Couches. Mais ces deux communautés de Dracy et de Saint Maurice formaient quand même une circonscription religieuse avec une église et un cimetière commun.
L’église et sa décoration intérieure
Gîtes, domaines viticoles, apiculteur, bibliothèque….
Coordonnées Mairie :
Le bourg – 71490 DRACY LES COUCHES
Tél. 03 85 49 67 04
Email : mairie.dracylescouches@orange.fr
Jours et horaires d’ouverture au public
• mardi de 13 h à 18 h
• vendredi de 10 h à 14 h
Sentiers pédestres et VTT
Cette construction est une Cadole de vigne (terme utilisé en Saône-et-Loire) en pierres sèches réalisée par Alexandre Budin, fils de François Budin (à l’âge de 19 ans en 2021) n’ayant pas d’expérience dans ce domaine.
La cadole était utilisée par les vignerons comme abri pour se protéger du froid et du chaud, pour se restaurer et pour stocker des outils à main. Ce projettenait à coeur à Alexandre Budin depuis son enfance.
L’ancienne église entourée de son cimetière était située à un kilomètre de Dracy et de Saint Maurice-les-Couches, sur le sommet du coteau méridional dominant la vallée de la Petite Vieille qui sépare les deux villages. Cet édifice dédié à Saint Maurice était déjà répertorié dans une charte de 1295 sous le titre de « Capella Sancti Mauritii ». Aux dires des anciens, cette église ressemblait fortement à celle de Saint Gervais sur Couches. Elle était donc romane et de belle facture. On peut toujours voir aujourd’hui, au lieu dit « le vieux cimetière », les traces de cette vieille église entourée de fragments de tombes, le tout perdu dans d’épaisses broussailles. Les circuits de randonnées passent aujourd’hui à côté de ce lieu. La communauté religieuse de Dracy et de Saint Maurice, dissoute pendant la Révolution, n’eut plus d’autres églises que celle de Couches jusqu’à la création de deux paroisses distinctes.
Toutefois, indépendamment de l’église commune aux deux villages, Dracy avait une chapelle en son centre, qui avait été construite en 1715 sous le vocable de Saint-Claude par le Comte Pierre de Berbis, seigneur de Dracy. Le service de cette chapelle était dispensé par un vicaire de Couches qui avait le titre de chapelain. L’entretien de cette chapelle et du prêtre desservant était assuré par le Comte de Berbis tel que le rapporte un acte du 27 novembre 1715. A cette époque, les premières démarches pour faire de Dracy une paroisse indépendante furent entreprises auprès de Monseigneur Charles d’Hallencourt, évêque d’Autun. Cette demande officielle nous relate également que Dracy comprenait alors près de « cent feux » soit environ 400 habitants (620 habitants en 1865 selon le dictionnaire des communes de Saône et Loire). Ce n’est qu’en 1826, sur la demande expresse du Marquis de Grammont, seigneur de Dracy, que le village fut érigé en paroisse. Saint Maurice devait devenir également paroisse à part entière en 1864.
Toutefois, le cimetière resta commun aux deux communautés jusqu’en 1879. Le chœur de l’église est beaucoup plus ancien puisqu’il a été formé par l’ancienne chapelle de secours dédiée à Saint-Claude (1715). On peut aujourd’hui encore bien remarquer la différence de style entre le chœur avec ses arcs en pierres et ses boiseries et le reste de l’église. En 1826, cette chapelle fut agrandie par la construction d’une grande nef que l’on harmonisa au mieux avec l’ancienne chapelle. Quelques années plus tard devant l’exiguïté de l’église, le Marquis de Grammont fit construire deux nefs latérales. Puis en 1837, le Comte de Villiers la Faye, héritier du Marquis de Grammont, prit l’initiative de faire construire le porche et le clocher actuel avec ses angles et cordons en pierres de taille. [église de Dracy représente un des rares témoignages des peintures et décorations du XIXème siècle.
La dernière rénovation de l’église de Dracy a été réalisée, à la fin du XXIe siècle, avec la participation active des habitants.
